Martine et Polochon, enfin sous l’eau!

Pour atteindre notre prochaine étape, c’est déjà une petite aventure…

On doit aller jusqu’à Cebu (sur l’île de Cebu, ben oui…) pour embarquer sur notre croisière plongée, où on va passer les 7 prochains jours.

Donc, on commence par un Hanoï-Manille, qu’on a booké à la dernière minute parce qu’on savait pas combien de temps on voudrait rester au Vietnam (du coup, on a fait tirer jusqu’au bout du bout tellement on s’est régalés!). En revanche, le ministre avait déjà booké le Manille-Cebu, à un tarif défiant toute concurrence, il y a loooongtemps…

Tout se goupille bien, sauf que… Il va falloir croûter 7 heures à l’aéroport de Manille.

On récupère donc notre merdier (légèrement allégé par notre passage par la poste vietnamienne et l’envoi d’un petit colis de souvenirs et de merdouilles, par bateau, qui risque d’arriver après notre retour, s’il arrive!), et une fois qu’on a pris le petit déjeuner dans l’aéroport, y’a plus qu’à attendre…

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…comme des manouches, avec notre chariot de sacs, on dort allongés par terre devant les magasins de souvenirs, de chocolats et de culottes…

L’heure arrive enfin où on peut (au moins!) ré-enregistrer nos sacs, et nous débarrasser d’un peu de bordel ! Tout ça pour croûter encore 2 heures, mais cette fois, c’est après la sécurité ! Et of course, notre vol a du retard (on est plus à ça près remarque). Bref, on finit par arriver à Cebu après une grosse journée de transports, pour monter dans un taxi, qui lui aussi va rester bloqué une heure dans les embouteillages.

Bordel.

En fait Cebu, c’est grand. C’est même méga grand. Et y’a bien moins de scooters proportionnellement au nombre de voitures qu’au Vietnam ou au Cambodge, donc, c’est le bordel et y’a des bouchons à mort ! On met pas loin d’une heure trente pour arriver à notre guesthouse (le petit plus, c’est qu’on découvre le Jeepney, transport local philippin qui est en fait une espèce de Jeep/Daktari/Limousine/Bus. Y’en a partout, ils ont chacun leur trajet, tu montes quand tu veux, et le mec accroché à l’arrière s’occupe d’encaisser ton trajet, avec des liasses entières de billets planquées entre ses doigts!).

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Pour la petite histoire, c’est Polochon qui était chargé de nous trouver un lieu pour dormir à Cebu pour ce soir. Et comme c’est pas super méga fun de passer une heure à googler et comparer en ligne pour trouver un truc où dormir vraiment pas cher mais pas glauque et qui ne soit pas un hôtel de passe (devinez qui s’est farci le boulot le reste du temps…), Polochon a choisi la simplicité… Il a googlé « cebu gesthouse ». Nous dormons donc dans un hôtel qui s’appelle « cebu guesthouse » (je tire mon chapeau en passant au proprio de l’hôtel, roi de l’optimisation sur les moteurs de recherche, qui a choisi un nom qui le positionne en première place des résultats de recherche « à la Poloch »).

Le Poloch, l’a pas cherché plus loin (ça le faisait chier sûrement), pour savoir si c’était joli, à quoi ça ressemblait, où c’était…

Résultat, le taxi nous dépose dans une rue glauque avec plein de trucs fermés autour, pas un truc pour manger dans le coin (à part Jollibee, la version philippine de McDo, que tu trouves tous les 100m et où on finira par aller manger un repas microscopique et pas fantastique…), et on passera la nuit dans une chambre de 6 mètres carrés, contenant un lit superposé et un ventilo (pas très efficace, devait faire 48 degrés toute la nuit…). Bref, un moment sympa quoi 😉

Vivement la croisière moi je vous le dis !

A la décharge de Polochon, il s’avèrera le lendemain qu’en fait on est pas si loin du quartier « bien pour dormir » de Cebu, et même le quartier bien en question est pas extraordinaire, ça me rassure…

En tout cas, pour l’instant, les Philippines, c’est l’Amérique ! La radio est en anglais, tous les panneaux sont en anglais, tout le monde parle anglais, et même entre eux ils parlent anglais ! En fait, en vrai ils parlent un mélange de tagalog (base de la langue philippine) et d’anglais qu’ils appellent le taglish (pas des blagues, tu peux même choisir le taglish comme langue dans le distributeur de billets, si, si, demandez à Lionel, il en vient). En fait ils ont tellement de communautés et de langues différentes aux Philippines que d’un bout à l’autre du pays ils se comprennent pas forcément… Pas simple quoi.

En tout cas, ils ont aussi touuuuuutes les chaines de restaurants/supermarchés/magasins/salles de sports américaines. C’est un peu étrange du coup, on a pas l’impression d’être en Asie du Sud-Est…

Enfin, bref. On survit, et c’est enfin l’heure de partir en croisièèèèèèèère !!!

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Le minivan doit venir nous chercher à la guesthouse – revoilà le quart d’heure (philippin cette fois)… Il finit tout de même par arriver, et on rencontre petit à petit nos futurs colocs de bateau de la semaine. D’abord Patrick, qui lui a attendu le minivan pendant une heure à la réception de son hôtel (notre chauffeur de minibus est pas très débrouillard… Il s’est garé devant la réception du premier hôtel, et forcément il s’est fait jeter au bout de 10 minutes. Il a quand même demandé à la réception pour savoir où était Patrick, mais comme ils étaient pas beaucoup plus débrouillards, quand ils ont vu qu’il avait déjà fait le check-out, ils lui ont juste dit qu’il était plus là. Donc il s’est garé à 50 mètres de l’hôtel et il a attendu… 30 minutes, sans revenir. Personne s’est dit que le mec tout seul avec un gros sac qui attendait assis là tout ce temps c’était peut-être le Patrick en question… Bref…)

Arrêt suivant, on récupère 3 israéliens à leur hôtel – cette fois à nous de les attendre 20 minutes, les israéliens c’est jamais à l’heure, ils le disent eux-mêmes, chez eux, être à l’heure ça se fait pas…

Bon, on est au complet pour l’instant, donc, direction le bateau !

On se refait les bouchons de la mort, mais un peu moins dans ce sens là. On arrive enfin à la marina ! On se gare, on commence à décharger, mais là… tout le monde nous regarde étrangement, et on a l’air d’être à l’entrée d’un resto… Sont sur le coup les israéliens, ils topent notre chauffeur-pas-débrouillard, et ils lui demandent direct où qu’il est notre bateau. « euuuuuh ». Bien. En fait, il sait pas. Il sait pas où il est, ni comment il s’appelle. En fait il sait rien… Mais en tout cas, c’est clairement pas là ! Et en plus, il a même pas l’air de savoir quoi faire pour qu’on arrive au bon endroit…

On repart. On promène dans le quartier. Deuxième arrêt, cette fois devant un bateau ! Woohoo !!!! Sauf que c’est un méchant petit yacht… Donc clairement pas une grosse bête pour embarquer 16 plongeurs et un compresseur… Martin-le-chauffeur ? C’est là ? T’es sûr ? « euuuuuh ». Merde, il sert à rien en fait. Cette fois on essaie même pas de décharger…

Mais pas de panique, Patrick est là ! Il appelle Seadoors, la boîte avec laquelle on a booké la croisière, pour avoir l’info, et on remonte tous dans le minivan !

Encore une petite dernière erreur de virage, et on finit (enfin!!) par arriver au bon endroit: on voit le bateau, on peut enfin décharger notre bordel, alléluiah !!

Là, comparé à ce qu’on vient de se taper depuis 1 mois et quelques, c’est le graaaaaaand luxe !

8 cabines doubles seulement sur le bateau, toutes climatisées, avec salle de bains privée, eau chaude, papier toilette, waouh ! 🙂 Et ultime bonheur: je me suis payée le luxe d’acheter de l’après-shampoing au supermarché (ouais, ça tient à rien hein le bonheur d’une fille aux cheveux longs – surtout quand ça fait un mois et demi que tu te douches au shampooing et que tu démêles tes cheveux par la force..), j’en rêve d’avance de cette douche chaude et démêlante!

Bon, et même si c’est des lits superposés, celui du bas est double, donc je pourrai quand même ventouser Polochon (ouf!)

On prend nos quartiers, on rencontre tout le monde, le reste de nos colocs qu’on avait pas encore rencontré, on se retrouve avec un bateau presque exclusivement franco-israélien (un groupe de 8 israéliens tous ensemble, 7 plongeurs français pas tous ensemble, le chef du bateau, français lui aussi, et une danoise – la pauvre là au milieu!).

Tout le monde est adorable, on est sur le bateau avec Mister Greg Lecoeur, photographe sous-marin extraordinaire (qui vient d’ailleurs de remporter le prix National Geographic de la plus belle photo de l’année !! A voir là), 2 parisiens – mais pas un couple hein, un peu comme Lionel quand il part en croisière plongée avec Florent 😉 – qui se prennent une petite semaine relax, une française toute seule qui arrive avec une sale tendinite à l’épaule (elle peut pas bouger la pauvre c’est moche!) + Patrick, Dorthe la danoise qui passe sa vie à faire le tour du monde pour voir des animaux qui déchirent sous l’eau, et Pierlo, le proprio du bateau 🙂

Une belle équipe !

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Après un petit briefing sur comment tout va marcher, on s’installe pour le premier d’une longue série de délicieux repas, et on se met en mode croisière-plongée, à savoir dodo-plongée-bouffe-plongée-bouffe-dodo-plongée-bouffe…

Et on démarre fort le lendemain matin, direct !

Lever 5h30 du matin, pour la première plongée de la semaine : Malapascua et ses requins-renard !!! 😀

On est 16 plongeurs, donc 2 groupes de 8 avec un Divemaster pour chaque groupe. On tourne un jour sur l’autre pour savoir quel groupe s’équipe et part en premier. Autant vous dire que quand c’est le groupe des français super chauds de la plongée qui part en premier, on est tous équipés en 3 minutes et 13 secondes, de vrais Navy Seals ! Par contre, quand c’est à nous d’attendre que les israéliens soient prêts avant de partir nous préparer, on a le temps de boire 2 cafés de plus et d’aller aux cabinets… On a passé la moitié de la semaine à les attendre…

Bref, revenons à nos moutons, vous vous en foutez des israéliens, vous voulez savoir si on a vu des requins !

Mais ouiiiii on en a vu !!! Bon, la visibilité n’étant pas extraordinaire, il a fallu être concentré pour les voir sortir du brouillard de particules sous-marines, mais waouh quoi ! Le requin-renard il est spécial, il a une trèèèèès longue queue, qu’il utilise pour fouetter ses proies sous l’eau. Et sur ce spot là, en fait, ils viennent pour se faire nettoyer ! C’est la requi-toilette du matin, l’Elephant Bleu du requin-renard ! Royal ! Ils viennent, tranquillou, et ils passent, et ils repassent, pour se faire faire picorer la crasse par les petits poissons nettoyeurs qui se régalent, et c’est tout bénef pour tout le monde (petit aparté scientifique, ça s’appelle une symbiose mutualiste cette interaction, puisque tout le monde y trouve son compte). Enfin, c’est surtout tout bénef pour nous les plongeurs, puisqu’on peut profiter de voir ces requins trop beaux pendant qu’on est tout simplement sagement posés à 30 mètres de fond, sans les emmerder !

Comment bien démarrer la journée…

On se la refait même une deuxième fois dans la matinée cette plongée, mais cette fois on aura pas de chance, et on ne verra pas de requins, juste la version sous marine du Mur de Game of Thrones construite par des oursins.

Vu que je risquerais de vous faire royalement chier, je ne vais pas m’amuser à vous décrire chacune des plongées qu’on à fait ( 4 par jour pendant 5 jours complets…), mais juste le best-of ! 🙂

Après la plongée sans requins, on s’est rattrapés ! On est partis sur un petit îlot se faire une plongée grotte plutôt sympa, avec la silhouette des requins de récifs en ombres chinoises à la sortie de la grotte, plutôt vraiment cool ! (et un énoooooorme merci à Jean-François Locufier pour ses magnifiques images sous-marines, on applaudit bien fort!!)

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Et du coup on s’est refait le même spot pour la plongée de nuit, avec les couleurs fluo en plus, et touuuuuutes les bestioles qui se baladent pas la journée, c’était canon !

Surtout les nudibranches, pour Polochon qui adooooooore ça (sarcasme – c’est des mini limaces de mer, bon ok, de toutes les couleurs même du rose et du fluo – d’ailleurs moi je kiffe grave – mais beaucoup trop petit pour enthousiasmer le grand!)

On remet ça les jours suivants avec des récifs sublimes, des couleurs à tomber, des coraux de folie, et du courant, du courant, du courant…

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Je vous avoue que déjà après 3 jours et 12 plongée, on commence à avoir les oreilles qui piquent et les doigts fripés en permanence ! Heureusement qu’on a emmené du Solupred périmé, un fond de gouttes pour les oreilles, des huiles essentielles et des pansements pour couvrir (avant chaque plongée !! heureusement que j’ai décidé de mettre TOUS les pansements du fond de la pharmacie dans mon sac à dos!!) la sale ampoule à l’orteil de Poloch à cause de ses palmes. Et c’est que c’est épuisant cette affaire de 4 plongées par jour !

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Les israéliens eux, ils ont pas l’air fatigué… D’abord, y’en a quelques-uns qui plongent pas la moitié du temps (« je vais faire une sieste à la place », « j’ai un petit bobo », « je suis encore décalé »), donc forcément, ça aide ! Cela dit, à 2000 balles la semaine, dites vous que nous (tous les non israéliens du bateau!) on a bien l’intention de faire et de profiter de chaque minute sous-marine !

Mais comme eux ils sont pas fatigués, et ben le soir… ils font bordel !

Ils picolent la vodka achetée juse pour ça à l’aéroport, ils envoie la musique à 3442 décibels, et c’est parti ! Ils se sont pas dit qu’on vivait tous sur un bateau, et que si tu balancais l’équivalent d’un concert d’ACDC au bout du couloir y’avait des chances que les gens dans les cabines l’entendent/t’en veulent un peu… Et en plus ils ont même embrigadé le chef du bateau, qui se retrouve fraca avec eux à 2 heures du mat, et qui, forcément du coup, a du mal à leur demander de se calmer (et qui en oubliera de se lever le lendemain matin à 5h30 – ouiiii en plus il sont choisi le jour où le lendemain fallait se lever aux aurores ! – pour une tentative supplémentaire de requins-renard!).

Ma foi…

Du coup, à 5h30 ça pique un peu les yeux pour tout le monde !

Et en plus , c’est pas non plus la java des requins sous l’eau…

Dure journée qui commence !

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Mais bon, cette journée de l’angoisse sera rattrapée – in extremis – par la journée requins baleine (qui s’avère aussi être le jour de mes 32 ans!!). Ils sont number one sur la liste de Polochon, il faut absolument qu’on en voie !!

Pour ceux qui le savent, aux Philippines il y a des spots où tu es certain de voir du requin-baleine, puisque les pêcheurs locaux, quand ils se sont rendus-compte qu’en les nourrissant ils restaient dans le coin, en ont fait un business juteux… Mais on refuse de cautionner cette usine à tripotage de requins-baleine-qui-ne-savent-plus-manger-tout-seuls ! Donc là, c’est pas la même.

On part, chaque groupe sur son annexe, et on est aidés de « spotteurs » que Pierlo est allé recruter au village local. Ils conduisent des bangka, le bateau tradtionnel local – en gros c’est une pirogue avec un flotteur de chaque coté. Ils rament le long de la côte (yes, c’est pas des bateaux à moteur, et il paraît que les grooooos poissons qu’on cherche aiment bien venir près du bord!), avec un masque de plongée sur le nez, et régulièrement, ils plongent carrément la tête dans l’eau pour chercher les requins (oui. Sans se briser le dos non. Non, je sais pas comment ils arrivent à faire ça…). On les amène sur le spot en les tirant à la queue-leu-leu derrière notre yacht (idem pour le retour of course), du coup ca fait une grande ribambelle de bateaux à flotteurs derrière nous, on dirait une queue de cerf-volant !

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Mais surtout, il paraît qu’on a dans notre équipe le best spotteur de tous, le Zinédine Zidane du spotting de requins-baleine ! Tout repose sur toi Zizou, make me proud !

Et donc une fois sur place, on attend… Et on scrute… Et on attend…

Il fait 35 degrés, on est en pleine cagne, en combi, prêts à se jeter quand on apercevra la bête (on ira les voir en palmes-masque-tuba, pas en plongée cette fois).

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Mais au bout de 2 heures, toujours rien…

On est au bord de l’insolation, pleins de coups de soleil malgré la crème, et les yeux cramés à force de scruter la mer.

La moitié d’entre nous décide d’abandonner et de retourner au bateau. Mais avec Poloch, hors de question ! On est des oufs ! On a rien à faire sur le bateau, on est venus partiellement faire cette croisière pour ça, pour que mon Hulk puisse réaliser son rêve de voir des requins-baleine ! Nous, on reste. On lâche rien, on continue à chercher patiemment. Même s’il faut y rester 5 heures, on restera !

Et là, enfin… 5 minutes après le départ des lâcheurs (QUI est le chat noir??), le voilà enfin ! Le cri tant attendu de Zizou, ballon d’or du spotting ! « Là ! »

Wohoooooooo !!!

On enfile nos palmes (qui chauffent depuis bientôt 3 heures en plein soleil et qui nous crament les pieds), on rince nos masques (à pleine vitesse par dessus le bord de notre barcasse – c’est risqué, d’ailleurs Poloch en a perdu son tuba… c’est con!), et on est prêts, archi-prêts !

On se jette à l’eau, et on réalise que la visi là-dessous, c’est toujours le brouillard (mais COMMENT il a fait pour voir la bête là-dessous Zizou ?? Ca me dépasse!). On voit pas très bien. On voit même pas l’animal !

Du coup, Zizou se jette à l’eau, et descend tranquillement nous montrer vers où qu’il est (il descend tellement bien qu’on le voit même plus lui!). Et enfin, en se concentrant, on voit les petits point blancs de son dos (le dos du requin balein, pas de Zizou…) se préciser pendant qu’il remonte plus près de la surface ! Il est trop beaaaaaaaaauuuuuu ! Et gros 😀 Et ça déchire !

On passe une petite dizaine de minutes à l’observer (avec les gens des quelques autres bateaux qui étaient par là et qui nous bourinent allègrement avec leur palmage de labrador qui fait du vélo et leur stick à GoPro prêt à nous arracher un œil), et il replonge gentiment…

Raaaaah, waouh ! Trop de la bombe ! On a bien fait de persévérer !!!

On remonte dans le bateau (entre temps les abandonnateurs, ayant vu qu’il se passait quelque chose du bateau, sont en partie revenus), mais là… Re « làààààà » !

Ouh trop bien, trop bien, encore un !!

Et c’est pas le même !

Et on le voit encore mieux !!!

On peut descendre un peu, s’approcher pour le voir d’un peu plus près (mais pas trop près non plus, ça a une bonne queue qui peut faire mal…), on plonge avec lui, on palme comme des marteaux pour le suivre pendant que lui bouge juste mollement la queue…

Je descends un peu plus près pour essayer d’avoir un petit bout de film, et là, quand je tourne la tête à 5 mètres de fond, pouf ! Un deuxième !!

Qui vient nous faire le ballet avec son pote ! Là, c’est royal ! 3 requins-baleine en 30 minutes ??

Dont deux qui s’amusent ensemble et qui se câlinent et qui se tournent autour ??

Improbable, inespéré !!

Quel cadeau d’anniversaire !! Waouuuuuuh !!!

Franchement après ça, même si on avait rien vu sur les dernières plongées c’était pas grave ! Mais rassurez vous, c’était même pas le cas !

Des oursins qui prennent des auto-stoppeurs, du poulpe, de l’uranoscope de nuit, de l’hippocampe et du syngnathe à gogo (et aussi de l’hippocampe pygmée, qui malgré sa micro-taille, a quand même plu à Poloch!), du banc de barracuda, de la seiche, de la tortue…

C’est carnaval !

Et franchement, aux plongeurs qui nous lisent : allez-y !

Les Visayas, c’est le paradis du plongeur qui aime le récif, la couleur et la macro !

Et comme il paraît que pour les plongeurs qui aiment le gros comme nous, il faut aller à Tubbataha Reef, de l’autre coté des Philippines (et c’était pas la bonne saison là, c’est pour ça qu’on y est pas), on l’a déjà mis sur notre liste !!

On finira la croisière sur un coucher de soleil sublime, avant de reprendre la navigation pour Cebu, accompagné par les dauphins qui nous on fait un superbe show à l’arrière du bateau…

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Mais que demande le peuple ??

On a tellement d’étoiles plein les yeux qu’on en oublie que les bouchons en rentrant à Cebu, c’est relou, que notre chambre d’hôtel (un vrai hôtel cette fois, un peu « cher ») est un peu pourave et complètement borgne (enfin non, on a une fenêtre, mais qui donne sur un mur et derrière laquelle son entreposés les balais et les bouteilles de Vigor), et que la ville est moche ! Cela dit, Poloch est sauvé, y’a quand même une télé dans notre chambre borgne, et comme les Pilipinas, c’est l’autre pays du basketball, on peut regarder les matchs de NBA (youhouuuuu !!! yeah !! booyah !! manque plus que la voix de Jacques Monclar, et on est comme à la maison…)

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On fête même tout ça avec un repas chez Zubuchon, le meilleur lechón philippin du coin, un cochon de lait crousti-fondant qui a cuit pendant 8 heures, franchement et de loin, le meilleur truc qu’on ait mangé (et à posteriori, qu’on mangera!) aux Philippines !

Spécialité de Cebu, donc on en profite, et on s’en reprend même une deuxième assiette !

Waouh, quelle semaine !!!

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