Martine, Poloch’, les renards et les primates

Bye bye Hokkaido !!

Nous revoilà dans le train pour Sendai, pour une deuxième tentative de renardation !

Au point où on en est, on en a marre des Airbnb foireux et des faux hôtels, donc à partir de dorénavant, on booke des vrais hôtels, pas chers, mais des vrais hôtels quand même, et si possible, près des gares où on va, histoire d’en chier un peu moins (ouais, ça fait 2 mois et demi qu’on voyage et on commence doucement à sentir la fatigue quand même…).

Du coup cette fois, à Sendai, on est quasiment juste en face de la gare, on a juste à marcher 5 minutes et on peut poser notre bordel dans une VRAIE chambre d’hôtel (petite, Ok, mais bon, on va pas faire la fine-bouche), avec un VRAI lit !

Youhouuuuu !

Et une salle de bains, et des cabinets !

Royaaaaal !

En en plus, y’a même un wifi qui dépote, histoire de pouvoir télécharger la suite des épisodes de One Piece (avec tous ses beaux gosses à gros bras…) qu’on a pas encore !

Raaaah la la ! On ressort pour aller manger un bout, et là, pour changer… il neige ! Poloch en peut plus de la neige, je crois que ça y’est, il en a marre d’avoir froid, il est déjà partant pour repartir au chaud ! Courage Hulk, c’est bientôt Hawaii !

En promenant dans la rue on tombe sur le menu d’un resto qui fait des yakitoris, les brochettes japonaises, spécialité qu’on a pas encore mangé depuis qu’on est là ! On dit banco !

Alors…

C’est marqué par là →

On descend donc dans l’entrée indiquée, et jusqu’en bas des escaliers.

El là.

Cul de sac.

Mais non, ça serait quand même étrange, non ? Et puis si ils étaient fermés ils auraient pas installé leur menu dehors…

En fait, c’est juste qu’on est face à une porte coulissante en bois sans poignée, quasiment camouflée dans le mur, et qui doit faire 1m60 de hauteur (pas vraiment la hauteur règlementaire d’une porte…), d’où notre confusion.

Du coup on finit par trouver le moyen de rentrer, et on tombe dans un super truc cosy, avec plein de tables planquées, tout en bois, une jolie découverte !

On se yakitorise à mort, on goûte les brochettes de boulettes de poulet que tu trempes dans le jaune d’oeuf cru, le bœuf, le poulet/wasabi, la totale… Et on accompagne tout ça avec des potatoes (yeaaaah des patates!!!) assez hors du commun : elles sont servies avec une noisette de beurre en train de flamber dessus (je sais pas si ça a un quelconque but gustatif, ni comment ils font flamber ça, mais en tout cas ça claque!)

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Mais (y’a toujours un mais)… au retour dans notre chambre, Polochon se retrouve confronté à un grave problème…

Le lit (au fait, pour ceux qui iront au japon un jour, si vous voyez écrit quelque part « small double bed », en vrai c’est un « large single bed », à savoir un lit de 120 – à deux avec Hulk, on va se marrer tiens… Mais c’est même pas ça le problème…) est installé avec la tête sous la fenêtre. Vous vous rappelez que je vous ai déjà dit moult fois que les japonais sont pas les rois de l’isolation. Oui. Ben pas que l’isolation des murs. Les fenêtres aussi laissent passer tout l’air du pays.

Résultat, la tête de lit est positionnée sous une cascade d’air glacial qui nous tombe dessus, et pour Polochon ça va pas être possible…

Donc, après avoir essayé de déplacer le lit, il a opté pour la solution Macgyver/Bouek. Il nous reste du gros scotch (qu’on a utilisé pour fermer le carton de 15 kilos de shopping qu’on a posté depuis Tokyo – oups, on a un peu shoppé…), qu’il finira par utiliser pour scotcher le rideau sur la tête de lit, tout fier de son bricolage (après s’être moqué de moi et de Louss un million de fois pour nos solutions à la mords-moi-le-noeud aux problèmes du quotidien, c’est le pompon!).

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Depuis ce jour, il est officiellement entré dans la communauté des Macgyver/Boueks, dont la devise est : « Bouek un jour, bouek toujours ! »

Bref, il a quand même fini par bien dormir, et à 5h30 on est déjà debout, prêts pour la mission renards !!

On ré-empaquette, on retourne à la gare, on trouve des casiers pour laisser nos sacs à dos pour la journée (yes, y’en a qui sont assez gros pour TOUT notre merdier figurez vous!), on remplit tout, on ferme les casiers, on paye, on se rend compte qu’on a oublié nos Japan Rail Pass dans le sac à dos, on rouvre le casier, on les prend, on referme le casier, on RE-pays (boulets…), bref, tout ça avant 6 heures du mat, histoire de prendre le train qui nous laisse de la marge pour prendre le bus après (le fameux bus qui passe que 2 fois par JOUR, et seulement le mardi et le vendredi, faut pas manquer la fenêtre de tir!).

Une petite heure de train plus tard, nous voilà à la gare de Shiroishi, par un froid glacial, à devoir attendre 40 minutes pour le bus… On est au bord de l’hypothermie.

Le bus arrive enfin, et pour être sûrs de prendre le bon, on a décidé de suivre les 3 chinoises devant nous qui vont clairement au même endroit que nous (impossible qu’un touriste étranger vienne dans cette gare pour autre chose que ça, si?!). L’une d’entre elles a l’air de parler couramment japonais, ça aide !

Bon, à Shiroishi, il neige pas, et du coup je suis un peu déçue qu’on ne puisse pas voir les renards sur la neige, c’aurait été trop mignooooooon…

Mais en fait, c’est qu’on grimpe pendant nos 45 minutes de trajet en bus, et bientôt, devinez quoi… on retrouve la neige !! Yeaaaah !

Quand on arrive au Zao Kitsune Mura (Zao Fox Village), c’est touuuuuuut blanc !!!

Et…

Ca puuuuuuuuuuue grave !

Ouais, ça renarde grave (mouahahaaaa), comme tous les endroits avec pleiiiin d’animaux en même temps, non ?

Ca sent la vieille merde croisée avec l’odeur de l’intérieur du vivarium du Jardin des Plantes, c’est plutôt sympa à 9 heures du mat…

Faisons abstraction.

On va voir des renaaaaaaaaards !!!

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Alors pour la petite histoire, c’est quand même un peu délabré le village des renards. Et en fait, c’est pas du tout un village hein, c’est pour se donner un style ce nom, en vrai, c’est un mini zoo qui n’a que des renards…

On rentre la dedans en traversant des rideaux en plastoc comme ceux qui marquent la zone réservée au personnel dans les tréfonds des supermarchés Carrefour, on achète quelques sachets de nourriture à renards, et on se lance, pour découvrir renard-land !!

En gros, il y a 3 zones dans renard-land : un coté qui fait vraiment zoo, avec des renards en cage, un coin « animaux de la ferme » avec des poules, des poneys et des chèvres, et une zone « libre » avec pleiiiiiiiin de renards qui se baladent en liberté dans un grand espace où tu peux rentrer les nourrir.

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Quand tu rentres, c’est par le coté zoo à renards.

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C’est pas très judicieux de leur part de nous faire rentrer par là, parce que les cages sont vraiment toutes petites, et que les renards qui sont là-dedans ont clairement l’air malheureux… Ils tournent en rond en faisant tout le temps le même trajet, un peu comme les loups rendus gagas par la captivité au parc de la Tête d’Or, et ils passent leur temps à couiner les pauvres, ça fait mal au cœur. En plus, ils sont pas seuls dans leur cage, et comme c’est un peu territorial ces petites bêtes, ils ont l’air de se gnaquer assez souvent, donc il y en a quelques uns qui sont sacrément balafrés.

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Petit exemple de gnaquage…

Il ont 6 espèces différentes, même des renards arctiques, et ils sont quand même tous super magnifiques. En plus de ceux dans les cages, il y en a 5 ou 6 qui sont attachés sur des petites plateformes – ceux là c’est ceux que tu peux caresser.

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Il semblerait qu’en fait, le personnel fasse une rotation de renards, entre ceux qui sont en cage, ceux qui sont dédiés aux câlins, et ceux qui sont en semi-liberté dans le grand enclos, mais vu l’état de certains des renards dans les cages, je doute qu’ils passent tous par la case câlin…

Bref, du coup, ça nous donne une première impression pas très fantastique, et on se sent un peu mal de voir tous ces beaux animaux enfermés comme ça.

Le personnel par contre, en tout cas ceux qu’on a vus, a l’air de les dorloter et de bien s’en occuper, comme les filles qui nous ont permis de caresser un des renards, et qui ont bien pris leur temps pour le mettre en confiance et de nous expliquer comment le caresser pour ne pas le stresser.

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Après ce premier tour, on rentre enfin dans la zone de semi-liberté où il doit y avoir au moins 100 ou 150 renards, de 2 ou 3 espèces différentes. En plus on rentre juste après que le personnel leur ait donné des blocs de viande à manger (qui sont glacés avec le froid), et du coup c’est la cohue totale là-dedans. Ca saute dans tous les sens, ça jappe, ça couine, ça s’envoie des coups de crocs, ça se court après, c’est l’apocalypse totale (mais surtout, ils utilisent grave la « technique du cul »… voir vidéo ci-dessous…). Facile de repérer que certains animaux prennent facilement le dessus sur d’autres, qui se font toujours gnaquer. En un sens, ça nous permet de voir un peu le fonctionnement naturel des animaux, mais en vrai, ils ne se retrouveraient jamais à autant de renards au même endroit dans le milieu naturel, donc l’observation est un peu biaisée. Tu m’étonnes qu’ils aient besoin d’une aile de cages « hopital à renards » vu comment ils se sautent dessus pour se voler la bouffe !

Une fois que toute la viande a disparu, ça se calme un peu, et ils retournent tranquillement vaquer à leurs activités habituelles : dormir ou jouer. Y’en a dans tous les coins, roulés en boule sous les troncs, allongés dans la neige, perché sur les branches basses ou les petites plateformes, et pour de vrai, ils sont vraiment trop mignons, t’as envie des les prendre dans tes bras et de faire des calins à leurs petites bouilles moustachues !!

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Pour les nourrir, il faut monter sur une petite plateforme en bois surélevée, d’où tu peux leur jeter des petites croquettes. Il te voient monter là-dessus à 3 kilomètres et ils arrivent tous, assis bien sagement sous la plateforme. Là aussi, y’en a qui sont bien plus dégourdis que d’autres pour attraper les croquettes au vol ou les retrouver dans la neige (y’a quelques mongs qui ont pas été capable de retrouver la croquette qu’on leur avait lancée spécifiquement parce qu’ils arrivaient jamais à les attraper alors qu’elle était à 5cm de leur patte… la captivité les rendrait-elle un peu boulets/sans odorat??)

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On repassera plusieurs fois par cette zone de renards-libres, vu qu’on a 6 heures à tuer en tout dans le zoo (un seul bus retour, à 14 heures…), et qu’en vrai, t’as fait le tour en 30 minutes…

 

Et comme on a le temps, on en profite aussi pour passer par la case « hug a fox », qui est le cran au-dessus de la session « j’ai caressé un renard !! ».

Cette fois on te file un kway jaune fluo (pour pas finir couvert de caca de renard je présume…), et on te fait asseoir sur des chaises en plastoc alignées au milieu des cages (qui puent toujours soit dit en passant…). Et ils nous amènent à chacun, à tour de rôle, les plus beaux renards de la création, carrément dans les bras, à câliner pendant quelques minutes.

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Celui de Poloch est un peu réactionnaire, il était bien sur sa platefrome tranquillou, mais le mien (un noir/argenté ! Trop beauuuuuu!) l est trop cool, il se cale dans mes bras comme à la maison, la tête appuyée sur mon bras, pendant que je lui fais des gratouilles (chuis sûre qu’il kiffe!). Quand la fille me le reprend, il a même pas envie de partir, on es BFFs maintenant 😉

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Comme ils nous reste encore 3 heures avant le bus, on a le temps de revenir les voir, d’aller voir les poneys et les chèvres, de faire 8432 fois le tour du gift shop (et d’acheter des souvenirs évidemment!), de manger une boîte de nouilles instantanées (achetées au gift shop aussi), et de se faire un petit débrief sur nos impressions…

Résultat ? On a vraiment surkiffé de pouvoir voir des renards de près, de les caresser et de leur faire des câlins, mais finalement, le coté zoo était vraiment pas top, et aurait bien besoin d’une rénovation pour améliorer les conditions de vie des petites bêtes, qui préfèreraient largement courir dans les bois tout autour !

Si vous voulez y aller un jour, c’est bon à savoir…

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Le bus finit par revenir, et nous voilà repartis à descendre la montagne, pour se retrouver à nouveau dans la gare pleine de courants d’air de Shiroishi, puis celle de Sendai, et une fois récupérés nos sacs à dos, on remonte dans un train, en partance pour Nagano cette fois !

On change de côté de Honshu, et on change d’animaux !

On part à la recherche des singes des neiges !! Ouiiii, ceux qui se baignent dans les sources chaudes !!!

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Quelques heures de shinkansen plus tard, on débarque à Nagano, et cette fois, on a carrément dépassé toutes nos propres espérances en termes d’hostellerie : on est en face de la gare ! Si on était plus près, on serait DANS la gare ! Là, c’est royal, on sort de la gare, on traverse la route, et on se retrouve dans un hôtel qui a une vraie tête d’hôtel, presque même un peu chicos (pourtant c’est pas très cher…) ! On a une belle chambre, une méééchante salle de bains (avec les miroirs qui se désembuent tout seuls, ça c’est magique – note pour plus tard, avoir ça chez nous!), et du coup on est presque dégoûtés de devoir repartir direct le lendemain matin, on en aurait bien profité plus longtemps !

Mais le devoir nous appelle !

Il faut aller voir les singes !! La dernière fois, comme c’est quand même dans la pampa, on avait opté contre, mais là, on a décidé que le thème du Japon 2016-2017 c’était les animaux !

On a fait les chouettes (et hiboux ;)), les renards, les singes, et c’est pas fini…

Donc, de Nagano, faut reprendre un autre train, qui s’appelle d’ailleurs le Snow Monkey Expresse (et je déconne même pas…)

Ca nous amène dans la ville thermale de Yudanaka, point de départ des bus qui montent aux singes.

On va dormir une nuit sur place, histoire de pas avoir à courir pour repartir à Nagano, donc la première étape c’est de trouver l’hotel pour poser nos sacs avant de repartir à la chasse aux primates !

Notre hôtel (Hotel Yudanaka – tellement original…) est censé être un ryokan, un hotel traditionnel japonais avec des tatamis et tout, donc ça devrait être cool !

On suit gentiment l’appli du ministre qui est censée nous mener à bon port, mais de suite, première difficulté : toutes les rues sont glacées, et la première qu’on doit prendre est en descente… Et j’ai un sac de 20 kilos sur le dos, et un de 8 sur le devant. Je balise un peu, j’ai pas envie de finir avec le coccyx en moins… Je marche comme si je marchais sur des œufs, en rasant les murs là où c’est un peu moins glacé, et je m’en sors avec seulement une presque-chute… Ouf ! Mais comment il fait le Poloch avec son centre de gravité à la hauteur de mes tétés pour pas tomber lui ?? Ca me dépasse !

Bref, on suit le panneau écrit Hotel Yudanaka, et on continue à faire du patinage artistique sur la glace avec nos sacs à dos, jusqu’à ce qu’on arrive là ou l’appli dit qu’on va (et entre temps, je me suis quand même gaufrée sur la route glacée, adieu genou droit…).

Sauf que…

Y’a rien.

Pas d’hôtel, nada.

Merde.

Bon, on a du rater quelque chose quelque part.

On repart là d’où on vient, et on retente une autre rue… Bon, entre temps, j’ai le genou qui pique, et les sacs à dos qui commencent à peser lourd, ma patience en prend un coup, et mon cerveau me souffle que tout ça, ça doit être de la faute de Polochon (non?). Je peste, et j’en ai ras le cul de marcher sur la neige et la glace, « c’est trop duuuuuuur !! la neige elles est… » 😉

Bref, la deuxième tentative est encore un échec, et là, on a plus trop d’idées… Y’a même pas un pékin dans la rue à qui on pourrait demander notre chemin. Du coup, on rentre dans le premier immeuble qu’on voit, un grand truc qui a l’air délabré avec une porte coulissante mystérieuse qui nous amène dans un couloir tout sombre…

Et là…

Sur une petite feuille de papier, format A4 scotché sur une vitre sur notre droite…

Hotel Yudanaka. The entrance (THE entrance, pas juste entrance, attention…).

Sans déconner ?? Putain, fallait le trouver celui là je vous le dis !

Ca a pas vraiment une tête d’auberge traditionnelle ce building géant…

Bref, passons à la réception… Ah, la dame parle pas du tout anglais, ça va pas nous aider ça…

On arrive juste à comprendre qu’on peut laisser nos sacs parce qu’il est beaucoup trop tôt pour le check-in, et que le free shuttle dont ils font la pub sur leur listing booking.com c’était du vent : « prends le bus normal, à 11h là-bas à la gare » qu’elle nous balance en japonais en nous pointant l’horaire des bus.

Il est 10h.

Faut croûter une heure.

Dans le doute, une fois revenus à la gare, on essaie de se renseigner pour prendre un taxi pour monter aux singes, mais cette fois, le mec essaie même pas de nous parler et nous renvoie à l’office de tourisme en face.

On va pas s’en sortir…

Du coup, va te faire foutre avec ton taxi, on attendra sagement une heure, et on prendra le bus. Na !

Une fois arrivés à l’arrêt de bus en hat de la montagne, la chasse aux trésor/singes ne fait que commencer ! Il faut monter à pied jusqu’au début du chemin de randonnée, et marcher 30 minutes sur la glace (putain, encore de la glace… soupir…) en montée pour atteindre l’entrée du Parc de Jigokudani, domaine des Snow Monkeys !

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Comme y’a en général qu’un petit bout du chemin de rando qui n’est pas une véritable patinoire, c’est un peu la guerre quand tu croises des gens pour déterminer qui seront les chanceux qui resteront là où ça glisse pas trop…

Et une fois en-haut ? Ben t’es toujours pas en-haut ! Tu te farcis encore quelques escaliers, qui donnent sur le (vrai) ryokan qui est juste à l’entrée du parc (Oui, on a pensé à venir dormir là. Non, on l’a pas fait. Oui, il aurait fallu monter touuuut ça à pied avec nos sacs à dos si on avait voulu dormir là…), avec son onsen extérieur, et les mecs à poil dedans, tranquilles cul-nu sur le chemin de randonnée des touristes…

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Si, si, ils sont là les mecs à poil…

Mais amendonné…

Tu finis quand même pas arriver !

Cette fois, rien à voir avec le zoo des renards !

Le Parc n’est pas fermé, il n’y a pas d’enclos ou de cages, les singes font leur vie complètement en liberté (même si au départ, c’est la nourriture qui leur a été donnée qui les a fait s’installer, et que c’est surement parce qu’ils sont régulièrement nourris qu’ils restent dans le coin…), et du coup y’en a même quelques un qui tiennent compagnie aux cul-nus du onsen du chemin !

Il y en a de partout, sur le flanc de la montagne dans la neige fraîche en train de jouer, en train de faire du toboggan sur les câbles des grillages anti-avalanche (si je vous jure, du toboggan, ils glissent sur le cul, ils remontent, ils re-glissent, c’est trop fou!), en train de grignoter sur le bord de la rivière, et of course (of course!!) en train de prendre un bon petit bain chaud dans le onsen qui leur est dédié (ouais, vu la quantité de cace de singe dedans, je vous rassure, vous auriez pas envie de mettre vos fesses dedans!!). Des mamans qui câlinent des petits, des gros costauds qui jouent les petits chefs, des audacieux qui essaient de piquer dans les sacs à dos des touristes, il y a de tout !

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Le voleur…

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C’est la seule espèce de primates du Japon.

Et ils ont tellement une bonne tête avec leurs poils tout pleins de neige !!

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C’est vraiment ultra cool !!

Ca valait le coup de monter jusque là dans la neige! Et aussi, on a pu observer la glace la plus étrange que j’ai jamais vue autour de l’espèce de geyser de vapeur d’eau thermale du onsen… (note pour la prochaine fois quand même : louer les petits crampons à attacher à tes chaussures pour moins en chier sur la glace…)

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Retour à l’hôtel pour se réchauffer dans un bon bain chaud après tout ça !

En fait ce grand building où on dort il s’avère que c’était des apparts avant, que l’hôtel a réaménagé en chambres, du coup chaque chambre (ben oui, maintenant qu’on a enfin pu accéder à la nôtre on le sait) a sa propre cuisinette (pas qu’on ait l’intention de s’en servir, non non non…)

OK, c’est un hôtel familial, mais de là à appeler ça un ryokan et te faire payer 80 balles la nuit…

Cela dit, on le savait pas encore, mais les nuits suivantes allaient être bieeeeen pires…

Affaire à suivre…

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