On est toujours sur Hokkaido, et après ce réveillon de folie (possiblement qu’on dormait avant 23 heures…), on se dirige vers le nord-est de l’île, pour voir le parc national de Shiretoko.

Si on était venus un mois plus tard, on aurait pu voir les glaces dérivantes de la mer d’Okhotsk, et même marcher dessus ! Mais pour l’instant, les bouts de glace sont encore en Russie ! Dans un mois, on aurait aussi pu traverser les cinq lacs du parc de Shiretoko en raquettes, vu qu’ils auraient été complètement gelés. Mais là aussi, il va falloir trouver une alternative (ça nous inquiète pas plus que ça, et ça nous donne une excuse pour revenir!)

Mais avant même d’aller au parc, faut déjà arriver à Abashiri, notre camp de base pour les 2 jours qui arrivent ! Cette fois, pas de Airbnb (y’en avait même pas…), mais un petit hôtel qui paye pas de mine dans le centre ville.

Et pour changer, sur la route… de la neige 😉

On a pas son Mapcode, mais c’est dans la rue principale, et les gentils gens de booking.com nous ont mis une photo de l’hôtel dans le mail de confirmation, donc on y va au visuel !

Et cette fois, on gère comme des princes, trop facile !

On arrive dans une micro entrée (ça ressemble clairement à une entrée de maison, pas une entrée d’hôtel…), mais y’a un touuuut petit comptoir qui fait office de réception. Y’a bien un mec à l’intérieur, mais il ressemble plus à un client perdu qu’autre chose…

En fait, c’est bien le mec de l’hôtel !

Il a un anglais approximatif, mais on se comprend ! On remplit les quelques papiers qu’il faut, et hop ! Il nous montre notre chambre, qui est dans l’entrée en fait, juste en face de la « réception ».

En guise de chambre, c’est plutôt un mini-appart, en on soupçonne qu’en fait on dort là où les proprios de l’hôtel dorment d’habitude : on a deux lits simples dans une pièce, avec un imeeeense placard rempli de merdier, et une seconde pièce avec canapé, télé, frigo et cuisine toute équipée !

Pas de cabinets, ils sont dans le couloir.

Et on découvrira le lendemain matin qu’en fait, ya pas non plus de salle de bains. Du tout cette fois… même pas au fin fond du couloir (oui, c’est aussi mystérieux pour nous que pour vous…)

Et on se rend compte (assez rapidement cette fois…) que la seule zone fumeur de l’hôtel c’est la « réception », et que notre porte coulissante qui ferme avec un crochet en métal et un cadenas n’est pas vraiment super isolante. Résultat, on a de la place, mais on pionce dans un cendard…

Première épreuve épineuse de la journée : trouver un restaurant pour manger un 1er Janvier à midi…

Touuuut est fermé. Sauf les chaînes et les fast-food. Du coup, on fait connaissance avec les bols de riz/porc ou riz/boeuf de chez Sukiya, et on profite du reste de la journée pour préparer l’expédition du lendemain à Shiretoko (Mapcode, Mapcode…), et à profiter de ce truc absolument fabuleux et qui nous a tellement manqué depuis Octobre : un ca-na-pééééééé !!!!!

Le canapé c’est la vie !

Je préfèrerais cent fois vivre sans machine à laver que sans canapé ! Et un canapé inconfortable, ça devrait être puni par la loi. Là on a enfin un vrai canapé, assez confortable pour regarder une série assis tous les deux dedans.

Aaaaah c ‘est le rêve je vous jure !

Et en plus, on a deux radiateurs qui chauffent bien, et on dormira pas dans un congélo !

Alors même si ça pue la clope, c’est quand même un super-WIN !

Après une bonne nuit de sommeil au chaud et un pipi du matin pas dans des chiottes qui sentent les chiottes de festival à la fin du weekend, on est partis, direction Shiretoko, à la pointe pointe Nord Est d’Hokkaido !

La plage givrée d’Abashiri

On en a quand même pour quasi une heure trente de route, vu que les limitations de vitesse sont descendues à 50 sur tout l’île à cause de ces routes de l’angoisse couvertes de glace !

Mais comme le Poloch a pris la confiance, une heure et un flash de radar plus tard, on est arrivés…

(Note pour plus tard: vérifier cette histoire de radar – update : les japonais roulent tous au dessus de la limitation de vitesse, ce qui est largement toléré par les radars, il semblerait donc qu’ils ne flashent que quand tu vas VRAIMENT trop vite, genre 40+ au dessus de la limite, auquel cas c’est 800 euros d’amende et passage au tribunal… Mmmm, ça pourrait devenir un problème ça…)

Bref, ce qui est fait est fait.

Tant pis, advienne que pourra…

En attendant, profitons donc des cascades gelées et des paysages sublimes de Shiretoko !

Bon, rappelons que nous sommes maintenant le 2 Janvier, et qu’en fait, non seulement le Japon tout entier s’arrête pour le nouvel an, mais en fait il s’arrête même desfois jusqu’au 10 Janvier… C’est le cas pour les différents bureaux d’info du parc de Shiretoko. Bon, on s’en doutait un peu… Donc va falloir visiter le parc à l’aveugle, et avec les quelques infos qu’on a glanées sur Internet grâce aux traductions approximatives de Google Chrome.

Même pas peur…

On prend la route qui mène à travers le parc, histoire de voir jusqu’où on peut aller. C’est la deuxième manche du rallye Andros, on a vraiment l’impression de rouler sur les pistes de ski directement, je suis plus qu’impressionnée de voir le flegme avec lequel le Poloch’ conduit là dessus, comme si on roulait sur la route de Saint-Etienne-du-Bois un jour d’été !

On voit des biches promener dans la neige sur le bord de la route, je vous jure, on est au-delà encore de la carte postale de l’hiver,on est passé dans le monde féérique de la Reine des Neiges, bientôt Olaf va surgir de derrière un tronc et on va tous chanter « je voudrais un bonhomme de neige » !

Et tu crois que y’a juste les biches ??

Mais non, puisqu’après les biches on croise un petit renard tout mignon sur la route, qui promène au petit trot comme ça, même pas effarouché. Oui, vous saviez pas que Rox était dans la Reine des Neiges hein ? 😉 Un Rox trop beau, bien roux, avec une belle queue bien touffue, il tranche bien sur la neige bien blanche, c’est trop mignooooooon (j’en veux un !!!! Sauf que ça risque d’être problématique avec nos futures poules dans le jardin ça… Merdasse!). Et pour couronner le tout, on tombe sur une petite rivière semi-gelée qui promène au milieu de la neige, avec ses cailloux couverts de poudreuse et son petit bruit de torrent dans le silence tout blanc. Non mais sans déconner, quand je l’écris j’ai moi même l’impression de l’avoir rêvé sous acide ce moment de féérie neigeuse !

Mais j’ai des preuves (collectées pour certaines après de sévères crapahutages dans la neige vierge qui m’arrivait aux cuisses – qu’est ce qu’il faut pas faire pour ses lecteurs!) :

Comme on finit par arriver au bout de la route (qui mène aux 5 lacs, et donc fermée), on fait demi tour. Mais avant de quitter le parc, on s’arrête quand même devant le visitor center, parce qu’il me semble bien que j’avais lu un truc sur une balade qui partait de par là. Comme « qui ne tente rien… », on va voir, et on étudie (minutieusement pour certain(s)) la carte des environs du centre et des chemins de rando qui partent de là.

Et en effet, il y a bien une balade qui mène aux chutes de Furepe, et qui devrait prendre 2 heures aller-retour. Quand j’avais cherché en ligne des balades en raquettes, j’étais tombée plein de fois sur celle-là, qui coûtait 60 euros et qui me semblait guidée par un guide pro (en fait non, ils te filent des raquettes et une carte, entubage ++, heureusement que j’avais double-checké!).

Bon, OK, on a pas de raquettes. Ni d’équipement, ni de sac à dos avec de l’eau, ou des vivres.

Tant pis 🙂

On va voir quand même!

On suit le chemin indiqué, bien balisé (oh, c’est le Japon ici, c’est plus le Cambodge!), et les empreintes des gens devant nous (en raquettes, eux…). Pas trop rassurée au début, on marche quand même sur une couche de pas loin d’un mètre de neige, et si on s’enfonce sans raquettes on va bien se faire chier…

Mais on essaye de marcher là où ceux d’avant ont bien tassé l’affaire, et finalement tout se passe bien ! A part ces traces là, juste des traces de renard et de biches qui promènent dans la neige de la forêt. On arrive même en bas d’une petite colline avec une famille entière de cerfs qui se prélasse dans la neige au soleil, tranquille Emile ! Bon, ya deux petits qui sont au taquet là-haut et qui sautillent comme des andouilles partout, ce qui illustre exactement mon sautillement devant les figurines mangas il y a quelques jours ! J’adore !

L’autoroute des cerfs

Les chutes sont pas loin, et on y arrive vite (2 heures aller-retour ils ont rêvé ? C’est si tu fais la rando en moonwalk non??). Franchement, elles sont juste trop canon ! En fait, le bout du chemin te mène tout au bord de la falaise qui tombe directement dans la mer d’Okhotsk, et les chutes sont planquées entre les plis des falaises. Elles sont quasiment complètement gelées, et du coup la glace a cette couleur un peu bleu ciel de l’eau douce qui gèle en mouvement, c’est juste trop beau, on dirait une sculpture !

Ca valait le coup de risquer nos vies sans raquettes, hein ? 😉

On fait la route du retour tranquillement, en s’arrêtant pour voir les autres chutes d’eau glacées le long de le route, et en surveillant le radar qui nous a flashé à l’aller, histoire de pas être des criminels deux fois…

Une dernière nuit dans notre cuisine/chambre qui pue la clope, et départ uuuuultra-tôt le lendemain matin pour se faire les 5 à 6 heures de route qui nous ramènent à Sapporo (faut ramener la voiture avant midi… soupir…)

Et vous savez quoi ? Truc de fou… Non seulement la police nous attendait pas avec les menottes au loueur de voiture pour nous arrêter pour conduite dangereuse, mais en plus, comme on a ramené la voiture à 11 heures et des bananes, ils nous ont même remboursé 3 francs 6 sous !! Non, mais vous avez déjà vu ça vous chez un loueur de voiture ??

Comment ne pas surkiffer le Japon ?

Les prochains jours, c’est découverte de Sapporo !!

Etape 1 : trouver le Airbnb (ça commence à être répétitif). Cette fois, on va chez quelqu’un qui a choisi de s’appeler « Alcohol » sur Airbnb. On sait pas si c’est bon signe ou pas… En tout cas, on prend à nouveau le métro avec notre bordel, on marche (pendant ce qui me semble être un million d’années), et on finit par arriver au pied d’un immeuble qui ressemble à là où on doit aller… Coup de moule, la fille de l’appart est juste en bas, elle rentrait juste d’être allée nous acheter des pantoufles (si, si. Pour mettre une fois qu’on aura enlevé nos chaussures enfin!). Donc, Alcohol et sa photo Airbnb où c’était un mec est en réalité une fille, et chinoise, pas japonaise…

Ma foi, tant pis, nous on veut juste dormir quelque part ! 🙂

Et en fait, elle nous installe et ne reste pas, on croyait qu’on aurait juste une chambre, mais en fait elle déménage pour 2 nuits et nous laisse son studio !

Bon, ça doit pas faire longtemps qu’elle vit là, ou alors elle a pas l’intention de rester longtemps, paske dans son appart y’a zéro meubles, enfin y’a une coiffeuse pour se maquiller avec son tabouret. Et c’est tout.

Pas de lit, on dort par terre. Pas de frigo, ni de micro-ondes. Rien aux murs. C’est spartiate au posible. Heureusement, y’a un (microoooo) radiateur, parce que, évidemment, il fait froid ! Au moins, cette fois, on a une salle de bains et des cabinets à portée de fesse ! C’est déjà ça !

Ah oui, et ça pue l’egoût…

Et on dort par terre sur une couette étalée sur le parquet, donc pas vraiment le couchage le plus confortable de la création…

Et Poloch a quelques problèmes de format dans l’immeuble…

Qui dit plafonds trop bas...	...dit Hulkage de pancarte!

Allez, c’est que 2 jours…

Et on commence par… du shopping !! Ben oui, ça fait au moins 5 jours que j’ai rien acheté, je commence à montrer des symptômes de manque. Il faut agir !

Et croyez le ou non, en vrai, on va shopper à l’initiative de Poloch ! Si, si, si !

Il s’est (enfiiiiiiin!!!) rendu compte de l’extrême coolitude de toutes ces figurines de personnages de mangas, et a décidé de compléter sa collec de mangas papier avec une figurine pour chaque série, pour notre future bibliothèque ! On a donc des cibles très spécifiques dorénavant : Ranma ½, Fairy Tail, Dragon Quest, Death Note… C’est comme une chasse au trésor ! Et j’adoooooore les chasses au trésor shopping, surtout que ça implique que je peux déambuler dans les magasins spécialisés mangas pendant des heures sans qu’il râle derrière moi parce qu’on erre sans but 😉

Du coup, on promène partout, mais ce qu’on cherche c’est pas facile à trouver, on aura du succès qu’avec Ranma ½, c’est déjà pas mal ! Et surtout, au bout de quelques heures, on se les pèle grave, il est temps de rentrer dans notre studio vide et glacial…

Panneau croisé à Sapporo au cours de nos pérégrinations…
Défi: que veut dire le picto numéro 3??? (vraie question…)

Parce qu’on va quand même pas faire QUE du shopping, le lendemain on décide d’aller tenter le téléphérique du Mont Moiwa, qui monte tout en haut de la montagne qui surplombe Sapporo. Bon, comme il fait que neiger dans ce bled, y’a des chances qu’on ait pas la vue la plus claire de l’année, mais c’est pas grave ! Un métro, un tramway et un bus plus tard, nous voilà en bas de la colline, prêts à monter dans le téléphérique, qui nous amène aux 2/3 du chemin, puis dans le funiculaire qui va tout en haut (entre temps, on fait quelques photos avec la mascotte du téléphérique/funiculaire, un espèce d’écureuil volant trop kawaiiii!!).

En effet, tout est blanc, et on voit l’enooooorme nuage de brume qui se déplace vers Sapporo… Au moins on aura plu voir la ville d’en haut un tout petit peu avant qu’elle disparaisse !

Au sommet, y’a même une petite cloche, faite pour les amoureux, qui doivent la faire sonner ensemble (non, je sais pas ce que ça fait si on le fait… Ou si ça porte malheur si on le fait pas… Polochon est perplexe…

Et comme les japonais sont les plus grands fans de Paris de tout l’Univers, ils se sont même fait une petite rambarde façon Pont des Arts…

Et en plus, pendant qu’on montait, on voyait les skieurs en dessous monter en raquettes, skis sur le dos, pour se faire une petite descente avec vue sur la ville (y’a pire comme passe temps en plein centre ville!).

Par contre, si en bas il faisait déjà froid, là haut il fait -8000, tout est glacé, je me marave le coccyx sur la glace, et 20 minutes ça nous suffira amplement !

On redescend?

C’est qu’on a prévu plein de choses pour le reste de la journée…

Notamment d’aller visiter le musée de la bière (dédicace à Rémi!). Mais l’appli du ministre nous l’a indiqué à un endroit complètement loufoque de la ville, et du coup, Polochon a perdu l’envie d’essayer de le retrouver, surtout que c’était un peu loin finalement et qu’il avait pas envie de se faire chier avec un/plusieurs bus (« t’as VRAIMENT envie d’y aller », « t’es sûre ?? », « mais ça vaudra le coup au moins ? »). Je finis par abandonner, pour éviter d’avoir à entendre pendant les 15 prochaines années comment je nous ai forcés à aller voir un musée pourri au fin fond du Japon…

Du coup, on finit de promener au centre ville, on découvre la fameuse clock tower de Sapporo, un bâtiment sorti tout droit des 4 filles du Dr March, complètement incongru au milieu de la ville, on magasine (dédicace aux québécoués) encore un peu, et on arrive (enfiiiiin!) à l’heure du dîner !!

Ce soir, on teste le jingisukan, plat typique d’Hokkaido. Si vous redite le mot en fermant les yeux, vous allez vous rendre compte que ça sonne quand même drôlement comme Gengis Khan… C’ets normal 😉 C’est un plat à base d’agneau que tu grilles sur ton grill perso en forme de dôme (soi disant la forme d’un casque de soldat mongol – en vrai, c’est le même grill que celui du barbecue cambodgien de Siem Reap!). Comme y’a pas beaucoup d’agneau dans la cuisine japonaise, le nom du plat a été choisi aussi pour son coté « exotique » il semblerait 😉

En tout cas, on va dans un resto réputé pour ça, et on s’installe au comptoir, serrés comme des sardines, avec un grill par couple, chauffé à la braise (oui, à la braise !! que les serveuses viennent déposer à la pince sous le grill), et quelques légumes à jeter dessus avec ton agneau. Pas de bouillon dans ce plat là, tout est grillé. Et on se rééééégale !! En plus ça change un peu des ramen/sushis/gyozas, c’est pas mal!

Bon, on sent grave le bouek en sortant de là, on dirait qu’on a trempé toutes nos fringues (jusqu’au zlip je soupçonne) dans du jus de méchoui ! Mais qu’est-ce que c’était bon !!

Et là, en sortant, on se rend compte qu’entre le moment où on est rentrés et le moment où on sort, il a dû se mettre à neiger sévère, parce que dehors, doit y’avoir 20cm de poudreuse fraîche partout, et c’est le blizzard complet !! Je crois que vraiment, j’ai jamais vu autant de neige tomber, c’est juste irréel ! Tout le monde hallucine dans la rue, ça prend de photos à tour de bras, tu restes 5 minutes dehors et t’es instantanément couvert de neige, tout le monde se planque sous des parapluies, c’est un truc de malade !

Je comprends pourquoi ils arrivent pas à déneiger toutes les rues, c’est l’histoire sans fin !

Wa-ouh !!

Moi qui avais toujours rêvé de voir une grande ville vivre sous la neige, je suis servie (ça n’empêche pas que j’ai toujours envie de voir Montréal en hiver !), c’est tellement fou !

	Le distributeur de... graviers! Pour pas glisser sur la neige...

Ce sur quoi il vaut mieux ne pas glisser...

Et en plus de la neige, que je surkiffe, on mange tellement bien à Sapporo !

Parce qu’en plus du jenjisukan, on a aussi testé les ramen d’Hokkaido, avec du crabe ou de l’huitre dedans, et ça aussi ça valait son pesant de cacahuètes !

Allez, une dernière nuit sur le parquet bien dur de notre studio/frigo (on dort quand même sur nos anoraks, histoire de gagner un peu de mou…), et demain, on repart sur Honshu !

Parce que après-demain c’est vendredi, et on va enfiiiiiiiin pouvoir aller voir les renards !!!!!!

Hokkaido, tu nous a régalés!