Allez c’est parti! Martine part en vacances!

3 semaines en Australie-Occidentale, en passant par l’Ecosse (pourquoi pas?!) pour visiter l’Université de St Andrews (celle du Prince William, j’ai raté ma chance…)

Bref, déjà pour arriver en Ecosse ça va pas être coton, je prends le train de Bourg en Bresse à Lyon, puis le TGV de Lyon à Paris, ou je dors chez Gaëlle qui m’accueille très gentiment, puis le lendemain matin Eurostar jusqu’à Londres et en avion de Londres a Edimbourg (moi j’aime bien faire complique…)

Sauf que c’est sans compter sur notre bonne vieille SNCF qui a décidé subitement (cela n’a pu être que très subit, vu qu’ils m’ont vendu un billet pour un train qui n’existait pas…) de faire des travaux entre bourg en Bresse et Villars les Dombes/Tombes/Bombes/Cons…. Déjà que pour les exams ils m’avaient fait le coup entre Miramas et Marseille ces cons, je dois être abonnée aux travaux de réfection des voies! Raaaaah! Je récupère mon billet, Loussai partie en éclaireuse m’annonce que “fastoche!” il me suffit de prendre le bus jusqu’à Villars les Tombes (pour ceux, nombreux, qui ne connaissent pas, Villars les Tombes, euh pardon, Dombes, c’est une charmante petite bourgade des Dombes, comme son nom l’indique me direz-vous, ou l’attraction principale est le parc des oiseaux… et la gare un jour de travaux.) puis le train de la jusqu’à Lyon et hop là! C’est parti mon kiki, même pas peur, je jette le sac dans le bus, je fais un mimi express à tout le monde, et je prends l’avant dernière place assise du bus à côté d’une grosse (oui, désolée, grosse, pas d’autre mot) qui avait environ 8 mètres cubes de sacs avec elle, qu’elle a donc empilés gentiment sur elle pour me permettre de m’asseoir. Heureusement elle n’allait pas loin, mais mon soulagement a été de courte durée quand sa place a été prise par une réunionnaise très en colère (ben oui le coup des travaux…) qui avait du faire frire beaucoup de poisson pour le diner, et couvrir le tout d’un copieux arrosage de parfum au gardénia… En plus c’est la canicule, il fait 34 degrés dans le bus, je crois que je vais vomir…

Bref, on arrive à Villars les Dombes, et là, c’est le drame… Le train n’a pas attendu le bus (arrive à 18h38 pour un départ du train à 18h38, les enfoires…), c’est l’émeute à la gare, les vieilles hurlent sur les pauvres petites jeunes embauchées a la SNCF pour l’été histoire de se faire crier dessus à la place du chef de gare, le prochain train arrive à Lyon trop tard pour mon TGV, c’est la merde…

Heureusement, j’appelle Bobi à la rescousse, je change mon billet de train pour un train Bourg-en-Bresse/Paris (oui bon ça va, j’aurais pu faire ça du départ, mais c’était 2 fois plus cher, alors que là, comme c’est la faute de la SNCF, ils me le changent gratos, hahaha (rire diabolique…)), et le Bob vient me chercher à Villars pour me ramener à la maison manger avant le train. Ouf, c’était sympa cette petite promenade en bus, tout ça pour revenir à la maison, Manuel (mon neveu fabulistique) s’est dit que finalement, l’Australie ça devait pas être si loin puisque Tatie Marie avait fait l’aller-retour en 1 heure…

Ça commence bien.

Enfin… cette fois le train est bon, j’arrive à Paris, je marche jusque chez Gaëlle (sans me perdre!) – D’ailleurs elle assure Gaëlle, elle a un appart d’enfer! – Pour repartir a 6 heures du mat pour la gare du Nord pour prendre l’Eurostar. Bon, si j’avais lu mon billet de train j’aurai lu que je devais arriver 30 minutes a l’avance… Parce que Martine, elle avait oublié qu’il y avait 2 contrôles des passeports (un français, un british, l’un derrière l’autre a 2 mètres de distance, genre si la France te laisse passer et pas les british, tu es coincé dans le vide intersidéral constitue par les 2 mètres de Gare du Nord qui ne sont dans aucun pays?… :P) Bref, c’est un peu la course, faut se taper la sécurité comme a l’aéroport (mais ça vaaaaa, c’est pas grave si ya une lime a ongles dans ma valise, c’est que des anglais, on s’en fout!), et bien sur, je suis voiture 3, archi loin, ils ont ferme les portes derrière moi, c’était moins une!

Sous la Manche, il fait tout noir…

 

Mais Londres Saint Pancras (la gare, pas l’organe), c’est drôlement beau, et en plus, c’est sur la ligne de métro qui va direct à Heathrow (les choses s’arrangent, maintenant c’est facile, c’est pas comme a Villars les Tombes). Je vous passe la suite, on s’en fout, je finis par arriver a Edimbourg et a l’hôtel, l’épaule droite en compote (pardon l’ostéo, j’avais oublie que c’est celle qui est déjà pourrie… Pas grave, autant l’éclater complètement et mettre une prothèse! Ben oui, le sac de plongée super long pour faire rentrer les palmes gigantesques, il est bien, mais il a pas de roulettes…)

Alors pour les intéressés, Edimbourg c’est canonissime, ça vaut VRAIMENT le coup d’aller y passer votre prochain weekend à rallonge! En plus moi qui aime les vieux trucs (pas les vieux mecs siouplait) ya du château, du palace, de la ruelle médiévale, et même des fantômes… Oui, ville la plus fantômeuse du monde parait-il… Donc je ne résiste pas, et je fais un Ghost Tour avec Sarah (pour ceux qui n’ont pas suivi, Sarah c’est la copine de Laure, de Blois, de l’école de commerce et des States ( aussi appellée “oh non fait chier! C’est la merde”), que j’ai rencontré le weekend d’avant (Sarah, pas Laure) a la réception du mariage de la Laure en question à Blois (les blésiots…) avec un Américain (bien qu’ils soient déjà mariés depuis un an, mais mariés dans le Michigan, donc impossible aux blésiots de venir) et qui s’avère être a Edimbourg en même temps que moi pour une conférence (présentation qu’elle donne, c’est une intelligente, pas juste une écouteuse 🙂) donc on a décidé de s’y retrouver, le monde est drôlement petit! Je vous ai embrouillé la hein, avouez, haha!)

Donc le ghost tour, même si ça manquait un peu de psychopathe déguisé en goule qui vient te souffler sur la nuque dans les voûtes souterraines éclairées a la bougie pour Sarah, on s’est quand même bien marrées, et un peu caguées 😉 On sait désormais tout des pendus, assassinés, brûles vifs et eviscerés d’Edimbourg (ça vaut la place de grève, Angélique et Joffrey de Peyrac). D’ailleurs en parlant d’eviscerés, on a goûté le haggis (la panse de brebis farcie) et c’était vachement bon! Ah non hein, faites pas vos mijaurées là en fronçant le nez genre c’est dégueu, parce que nous, en France, on mange rien de dégueu?? (cervelle de mouton, boudin (je vous rappelle que c’est du sang dans un intestin…), langue, pieds de porcs, museau, tripes… Hum Hum). Donc je ne veux rien entendre. Le Haggis, qui n’est pas servi dans sa boule estomaquée, mais façon viande hachée, c’est entre le boudin noir, le boudin blanc et la viande hachée, avec plus de goût. Et même que sans peur (et sans reproche) on en a remangé avec Sarah au petit dej (oui le scottish breakfast c’est comme l’Irish (et pas l’eeerish) qui comporte de la saucisse, des oeufs, du haggis, des haricots blancs et un quart de tomate (pour l’effet), desfois que tu sois en manque de protéines (et de lipides…)). Plus besoin de se demander pourquoi les écossaises ont toutes 20 kilos de trop (contre seulement 10 pour les Anglaises et les Irlandaises, mais avec cette même propension à choisir des tenues 3 tailles trop petites, notamment les dos nus, qui transforment les Irlandaises en rôtis de porc, les Anglaises en roast-beef, et les écossaises en haggis trop farci…). En plus cet accent écossais… C’est un peu comme si un Russe essayait de te parler portugais… Pas facile à décrypter sans un fou rire, en te demandant si c’est une blague ou si la femme de Braveheart en face te parle bien l’anglais…

 

Bon, je vous passe les détails de la visite a Saint Andrews, magnifique, Université d’enfer, la rencontre avec le golgoth qui dirige le programme de Bio Marine, les anecdotes de la fac, et tout et tout, je vous dis juste que c’était énormissime, et que j’irai bien me mettre au whisky a partir de septembre 2011!

 

Enfin, il est temps de rentrer (repartir?) en Australie! Donc, le rush pour reprendre l’avion a Edimbourg avec ma cacahuète de location sur les routes écossaises, et c’est parti mon… kikiiiii! déjà, la classe, j’arrive à Londres, et là, qu’est ce qui m’attend (oui spécialement pour MOI), l’A380 s’il vous plait! La GRANDE classe! Bon déjà rien que la business class c’est gigantesque, j’imagine même pas la première (je peux pas voir c’est VIP only la haut, même ma carte de membre du club Dorothée ne me permet pas d’y aller…) mais par contre éco is éco… Bon c’est sûr, les sièges sont plus larges (mais je suis pas obèse donc pour moi c’est pareil), le dos du siège est plus joli, genre façon carbone (pour l’aérodynamisme en cas de crash j’imagine) et l’écran est tactile (bon ça fait bien rigoler 5 minutes mais quand t’as les deux bras sous la couverture parce qu’il fait moins cinq degrés, ben ça fait chier! Oui Laure, ça fait chier j’ai dit 🙂). Bon point, ya 8 épisodes des Experts, 6 épisodes de Bones, 6 épisodes de House, et tous les films qui ont gagné le meilleur oscar depuis la nuit des temps, et tant d’autres… J’avoue le programme vidéo tue… Seulement j’ai dormi… Donc rien vu 🙂 Ma foi! En plus coincée contre le hublot (alors que j’avais un siège couloir, mais les vieux à côté de moi ont essayé de me soutenir pendant 5 minutes qu’ils avaient milieu+couloir que du coup pour pas leur faire de la peine j’ai pris le hublot (connasse de moi)). Parce que la vieille, elle a fait que dormir à côté de moi, et le vieux c’était un bourru genre papi Pierre qui toussait comme un tuberculeux donc pas trop envie de le faire bouger desfois qu’il me contamine… Résultat, en arrivant à Singapour j’ai failli faire pipi dans ma culotte!

Changement d’avion (la porte d’embarquement d’en face, fastoche!), et la dans le suivant ya personne, alleluiah, 4 sièges pour moi, oh la bonne siestounette!!

Dans mon demi coma dans l’avion j’entends “…descente vers Perth….. minuit…. un degrés…”

Non, j’ai du mal comprendre, le cerveau en pause… Elle a pas dit un degré?!

Et ben si…

Et on se pèle grave à Perth, heureusement que j’ai les UGG boots en laine de mouton moi je vous le dis, hein vous les moqueurs de bottes! Na! C’est la Bretagne ou quoi ? Pire! La Normandie! Hein Christophe!  Bref, une heure et demie du mat avec ma valise, je prends un taxi (plus de navettes…) qui m’escroque bien gentiment de 35 dollars en faisant un détour de 20 bornes (oui, j’ai vérifie, enfoiré), et j’arrive à l’auberge de jeunesse à 2 heures du mat, en faisant Pocahontas pour pas réveiller tout le dortoir, en en plus je me pèle toute la nuit (normal, il fait 1). Bref, achetage de pyjama en flanelle immédiat le lendemain, planification des balades, et visite de Fremantle (pas très excitant Perth, j’avoue).

  

Par contre vous pouvez me saluer bien bas pour l’effort surhumain que j’ai fait le lendemain pour visiter l’île (magnifique) de Rottnest Island (oui ça veut bien dire nid de rat en langue “vélo” (=hollandais). Oui à l’avenir les Hollandais s’appelleront des vélos, les Allemands des BMW, les Anglais des bus rouges (en plus ils sont tout le temps rouges ça tombe bien) les Italiens des Vespas, les Irlandais des Guinness (oui ils peuvent pas conduire ils ont trop bu) et les Français des ânes ;)). Revenons en a Rottnest, 22km en vélo, en plus plein de montées et descentes cette connerie d’île! Je me la pète sur les 10 premiers kilomètres, genre même pas besoin de pousser le vélo, mais sur la fin j’ai faibli un peu… Alors sur Rottnest, on cherche le quokka (prononcez qwokka, ou coca si vous voulez, je m’en fous en fait, vous prononcez pas vous lisez!), qui est comme un gros rat (d’où le nom, le vélo explorateur qui a trouvé l’île a cru que…) un peu croise avec le kangourou pour les pattes arrière… Bref, je scrute le quokka dans tous les coins de buisson tous les 2 kilomètres, je roule sur 487 954 crottes de quokka mais rien… Je dois bigler… Ils sont trop petits (mais non c’est un gros rat, ça doit se voir merde!)… Ils se cachent… Ils hibernent…

Bref, après moult infructueuses tentatives de communication quokka (oui j’ai essayé plein de bruits pour les faire sortir), rien. J’abandonne. Je finis la balade, j’arrive au ferry et à la “ville” et là… Les quokkas partout. Pas si cons, la ou ya des humains, ya de la bouffe fastoche et gratis! Les cons de rats! J’ai la photo du quokka (et de son caca 🙂)

   

Les deux jours suivants, Europcar m’a gentiment prêté une voiture (moyennant rémunération…) et je pars en balade dans le sud ouest de l’état. Direction Margaret River, station balnéaire viticole chicos (sauf que c’est l’hiver et il bruine donc c’est nul, genre le cap ferret a la Toussaint…) Et sur la route, sur les conseils de mon guide National Geographic, je m’arrête au cap du Naturaliste, sur la baie du Géographe (non ya pas la falaise du Physicien ni le sentier du Pizzaïolo), pour faire la balade (de 2.4km, sous la bruine, dans le sable) qu’ils conseillent de faire l’hiver pour voir les baleines. Mais évidemment que je veux voir les baleines moi! donc je marche, et je me grouille, il pleut! Tout ça pour qu’a l’arrivée, le panneau me dise que les baleines c’est a la migration Sud, entre septembre et Décembre (pendant l’hiver français, ces cons de National Geographic ils ont pas précisé de quel hiver ils parlaient, oui c’est un guide français… Raté Marie, la prochaine fois!) Donc, on l’a dit, Margaret River ça pue, et plus que 140 kilomètres jusqu’à mon prochain arrêt, Pemberton (= 2 heures de route, oui, Welcome to Western Australia…). Déjà, merci l’Iphone (c’était comment la vie avant l’Iphone??), je sais qu’il y a une auberge de jeunesse a Pemberton, qui se trouve être a l’entrée de la ville (“ville?”). Le joli garçon de la réception prend ma résa pas de souci, et me dit donc, “attends, je vais te dessiner une carte” (Pour aller ou? Sur Mars? Je croyais que j’étais arrivée moi??). La chasse au trésor commence, tu prends la rue à droite à 500 mètres, la quatrième maison sur la droite en face du supermarché (épicerie?), et c’est là. (C’est la quoi? La laverie? Non, ta chambre. Hein? Mais c’est dans les bois ou quoi? Non non c’est une maison… Ah…) Une fois le frisson passé, tout baigne, la maison est canon, ya une cheminée (heureusement), une gentille famille de Perth, un couple, 300 coréens dans la même chambre… Mais une graaaande salle de bains, et ça, c’est du luxe 🙂

 

Bref, si je me suis arrêtée a Pemberton ya une raison, c’est parce qu’a Pemberton, on peut grimper en haut du Gloucester Tree, qui a une plateforme à son sommet, a l’origine pour surveiller les feux de foret. Gloucester Tree est un karri, famille d’eucalyptus géant. Pour entre dans le Gloucester National Park, il faut payer 11 dollars par véhicule (C’est ça ouais, tu m’a pris pour un bus rouge? Non mais, oh, 11 dollars, t’as rêvé, donc mon véhicule ne rentrera pas dans le park, de toute façon, j’ai prévu d’y aller a 6h30 du mat, ya même pas de ranger, mais pour faire chier, je me gare juste avant la guitoune péage, na! En bonne française, j’affiche mon désaccord!) Donc, me voila partie dans la foret, a 6h45 du mat, et comme vous vous en doutez l’hiver il fait nuit… Je vois rien, c’est ou l’arbre, c’est la forêt y’en a plein… Raaah un bruit ? C’est des singes !! Non c’est de Kookaburras, les oiseaux qui font un bruit de singe rieur avec un écho de la mort dans les bois… J’essaye là. Non, c’est l’aire de pique-nique. Va tout droit tu verras bien. Ah! Il est là!! Le soleil se lève ça va être canon la haut! Tout la haut…. Tout tout la haut…. Hum…

Pour explication, l’arbre est là, avec des échelons en métal plantes en colimaçon autour sur 60 mètres… Sans sécu… En plus, mouille ça glisse. J’avoue au dixième échelon, un moment d’angoisse.

  

Est-ce une bonne idée?

Personne ne sait que je suis là, même pas Bob et Louss, et si je tombe le ranger arrive pas avant 8 heures, j’aurai rendu l’âme d’ici là ! (Si c’était l’amérique, y’aurait une barrière fermée la nuit, un filet de sécurité, et un harnais accroché à toi quand tu montes au cas où, mais nooooon, ici c’est le pays de Crocodile Dundee et Hugh jackman, on a pas peur !) Allez, j’y suis, j’ai déjà monté 10 échelons, on y va ! Des échelons, il y en a 128… Et une fois à la première plateforme, une petite dizaine de plus jusqu’à la deuxième plateforme. Puis une échelle jusqu’à la plateforme finale. Aie Aie Aie, mal aux bras mal aux jambes, mais j’y suis et c’est mortel le lever de soleil sur la foret d’eucalyptus ! Le problème, c’est qu’il faut redescendre de ce perchoir dans la semi pénombre du matin… Après moult moments d’hésitation, et une TRES lente descente (il est loiiiin le sol, pourquoi il se rapproche pas ??), j’arrive en bas, très fière de moi (de ma connerie tu dis Louss ? Pffff mais nooooon !), je l’ai fait !

Comme le joli garçon de la réception ne sera là qu’a 8h30 pour que je rende ma clé et que je récupère ma caution pour la clé, histoire de maximiser mon temps, je vais à la laverie laver mon linge degueu… Fais de la monnaie. Achète de la lessive. Mets en route. Va la poste. Attends. Prends des photos a la con. Attends. Mets des pièces dans le sèche linge. Attends. Le tout en discutant avec un vieux camionneur qui lave son linge en bombers de 1993 plein de trous au coude (il lève pas assez le coude ?) qui me raconte tous ses tatouages (il a pas intérêt de me les montrer !).

  

Ouf, j’ai fini, j’ai rendu la clé, je pars pour Walpole, et le Tree Top Walk, sorte de chemin suspendu en haut des arbres dans un parc national, qui bouge (ben oui, c’est suspendu), et quand t’as des gros lourds derrière toi, qui ne bouge pas du tout en rythme avec toi, donc c’est comme si tu marchais saoûle en haut des arbres… Un peu la vomite quand même ! Louss j’ai voulu t’acheter des graines d’eucalyptus géant, mais vu que les dernières graines que je t’ai achetées (les potirons de Villandry) ont du germer dans le sachet, j’ai décidé que non ! Mais je t’ai envoyé mieux déjà 🙂 Bref de la route de la route et de la route plus tard, le joli port de pêche d’Albany et Whale World (station baleinière recyclée en musée de la baleine, un peu dérangeant de visiter la station baleinière telle qu’elle mais vachement intéressant) il est temps de rentrer a Perth. (j’y serai dans 5h20…) L’autoroute du bout du monde, ou le seul panneau récurrent indique les Road Train (Hein Manu !) qui sont des semi remorque double, voire triple ou quadruple ! A cote les camions polonais sur l’A7 c’est du pipi de chat ! Et puis faut voir les endroits que je traverse, des villes avec 2 stations-service, un épicerie et 20 maisons éparpillées sur 30 bornes, pas de réseau téléphonique jusqu’à LA VILLE, ni de radio… Faut survivre la moi je vous le dis ! Bref, je m’arrête à Williams à 150 bornes de Perth pour me dégourdir les pattes, et là, a la station service, un mot scotche à la pompe (c’est la nuit déjà…) qui dit que suite a la coupure d’électricité, ils ont fermé… Je comprends pas, ya de la lumière. Ces feignants, la vieille excuse!

Je me gare à côté, je trifouille l’Iphone pour m’amuser, un mec en 4×4 vient se garer lui aussi derrière moi avec sa remorque, ze bled grave. Et là… Tout s’éteint ! Mais TOUT s’éteint ! La ville entière ! Et ya pas une ville pas loin que tu vois éclairée au loin, que dalle. Le film d’horreur ! Et le mec derrière moi dans son 4×4 il est ou ? Il fait quoi ? C’est Freddy Krueger ? Et là, apparaît sur la route (la grande route !) un mec, tout seul, avec sa lampe torche ! Iiiiiii, et s’il vient me demander si j’ai besoin de quelque chose ?? J’ouvre pas ma fenêtre ! J’ai déjà tout ferme à clé ! 🙂 Il continue… Ouf. Et la lumière revient ! Le moment d’angoisse !

J’arrive à Perth tard, vers 10 heures, et ce soir je dors au Formule 1 (le grand luxe !). Demain, départ pour Exmouth et Ningaloo Reef, les requins baleine, baleines à bosse, et raies mantas !

Martine (qui sait depuis qu’elle a réussi sa deuxième année de licence de Bio avec 11 de moyenne, yesssss !)

Pour info, vu que PERSONNE n’a trouvé… Les citations des dernieres aventures de Martine :

« c’est le neveu du beau-frère du nouveau jules de maman » – La Boum, Penelope

« ben oui, les meubles c’est les chiens » – Bienvenue chez les Chtis

« copain, ben oui, copain comme cochon ! » – Les Bronzes font du ski

« je pourrai conquérir le moooonde Cortex, comme toutes les nuits !! » – Minus et Cortex (le dessin anime)

« Il doit etre Libanais ou quelque chose comme ça…. » Guy Bedos et machinetruc…